Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Paul 12, l'anthroposophie et ses détracteurs sur You Tube
7 juin 2023

Skeptic in The Pub Valais "échange" avec Paul 12 sous la vidéo Eurythmie - Occulte Magie

Source: Externe

 

Hello Mister The Skeptic in The Pub of The Valais.

Je réponds avec beaucoup de retard, car en été (2022, en l'occurence) c’est « relâche », en quelque sorte.. Les sentiments sont à l’honneur ; un peu au détriment de la pensée. Mais en automne, la pensée s’éveille… (En hiver, c'est l'intériorisation et la maturation ; et au printemps c'est l'éclosion...)

Ha ha, je fais mon posophe afin de vous inspirer pour vos prochaines vidéos rigolotes et moqueuses.

Pourquoi je parle de pensée ? Car il faut aimer penser lorsqu’on veut vraiment échanger sérieusement avec quelqu’un sur un sujet quelconque. La pensée, la raison, la concentration minutieuse et méthodique (propres à la démarche scientifique) ne doivent pas être de simples slogans creux ou des postures (n’est-ce pas ?) mais une disposition d’esprit. Il faut véritablement aimer la logique, la cohérence, la rigueur, la précision, le maniement des concepts, leurs interactions et, surtout, le réel...  Il faut sincèrement aimer répondre aux propos précis de notre interlocuteur (et pas à des interprétations plus ou moins fantasmées s’appuyant sur nos a priori). Se demander dans quelle mesure ces derniers réfutent les notre, ou pas ; et prendre le temps d’argumenter avec des références, des approfondissements, des éléments de réflexions en lien.

Ce temps je le prends assez souvent avec la pléiade de détracteurs de l’anth qui poussent comme des champignons depuis quelques années sur le web. Je l’ai donc aussi pris avec vous, dans « nos échanges ».

 

Voici votre dernier commentaire auquel je réponds présentement (voir l'ensemble de "l'échange" sous votre vidéo, ou en annexe 1) :

 

Skeptics in the Pub - Valais
il y a 4 mois (modifié)
-
Nous avons échangé à maintes reprises Paul12, et comme je vous l'avais déjà dit, je connais depuis fort longtemps votre blog de défense de l'anthroposophie.
-
A chaque fois que vous venez sous l'un de nos contenus ce n'est que soit, pour essayer de détourner l'un de nos propos, soit pour user de grossiers sophismes.
-
Vous affirmez qu'un professionnel (Cyril) qui parle de son domaine (et dont ce n'est pas le votre) en est un mauvais, tout en usant d'attaques ad hominem à son égard.
-
Il semble évident que nous avons affaire à un thuriféraire dont le but est d'essayer de décrédibiliser toute personne se permettant d'informer ou qui est critique envers son dogme.
-
Comprenez alors que je me permets d'user d'un peu de sarcasme.
-
Si non, auriez-vous quelques choses à dire sur le contenu de la vidéo pour une fois ? Toujours pas ? Bon.

 

Allons y, pour la réponse :

 

-- 1 ----

Si je mets ici des guillemets à « nos échange », c’est parce que je trouve un peu abusif de votre part de dire : « nous avons échangé à maintes reprises ». Au regard de ce qui précède, il apparaît clairement que « nos échanges » sont, pour l’essentiel, à sens unique (ou déséquilibrés, en tout cas). Il suffit de relire nos fameux « échanges » pour constater que, personnellement, je prends en compte (comme ici, présentement), quasi systématiquement et exhaustivement, vos propos, en y réagissant point par point, en les décortiquant, en montrant leur légèreté, leur impertinence, à renfort de références (pas forcément liées au mouvement anth) ; et que, vous, vous ne tenez que très rarement compte de ce que je dis ou de ce que j’amène comme élément nouveau, comme remarque ou réflexion dans « nos échange ». Très souvent, vous faites comme si cela n’existait pas (ou à peine) et vous continuez sur votre lancée sans apporter de nouveaux éléments ou des contre-arguments (ou si peu). Vous déroulez vos certitudes avec une (auto)suffisance fondée sur un référentiel biaisé.

Sur un plan plus formel (je parle ici de pure politesse), vous ne vous sentez absolument pas tenu de répondre aux questions que je vous pose. Vous-même, vous m’en avez posées, et j’ai répondu avec plaisir (sous cette vidéo : La Biodynamie - Occulte Agriculture | Introduction). 

Admettez que le B.A. Ba du moindre « échange », c’est de tenir compte de ce que l’autre dit et de répondre à ses questions. Je le fais. Vous ne le faites pas ; ou à minima.

Donc, dès votre première phrase, votre propos dissone quelque peu avec le réel. Vous n’avez jamais daigné échanger vraiment avec moi. Remarquez que cette affirmation (que je fais ici) arrive après tout un développement et un argumentaire ; que vous êtes, éventuellement, libre de réfuter avec vos propres développements et arguments. Si vous ne le faites pas en balayant cela d’un revers de main, cela ne fera que confirmer ce que je dis ici. Toujours est-il que « nos échanges » sont consultables. J’ai réuni les divers fils de discussions où « nous échangeons » depuis quelques temps.

Il faut dire que c’est manifestement une constante chez pas mal de détracteurs. Je ne parle même pas de leur propos sur l’anth proprement dit, mais juste sur des choses annexes (comme ici) : ces contradicteurs ne sont pas encrés dans le réel des propos passés (les leurs ou les miens). Je ne sais pas si c’est une question de génération (problème de concentration, maturité élémentaire, capacité à assumer) ou autre chose. Peut-être bien que ce manque de rigueur peut s’expliquer ainsi : les détracteurs se disent « les anthrop ‘croient’ aux gnomes (etc), donc quand y en a un qui déboule, ben on fait face à un mec irrationnel (par définition essensialisante) et incapable de penser par lui-même, donc ça vaut pas le coup de s’emmerder ». Ils sont dans un schéma qui ne les incitent pas à prendre au sérieux une personne qui défend l’anth. « C’est un mec endoctriné, le pauvre, une victime de secte qui est en plein syndrome de Stockholm, on est pas des bons samaritains non plus hein, on va pas se prendre la tête avec lui pour essayer de le « sauver » de son délire.. Nous qui sommes du bon coté, celui de la science, du communément admis et de la raison » (il s'agit malheureusement d'une posture et pas d'une réelle qualité cognitive). 

Après, bien sûr, il y a une question de temps et d’envie. Mais rien n’empêche « le détracteur » de s’attarder (avec méthode et rigueur) sur un seul des points argumentés que « l’anthroposophe » lui soumet à grand renfort de références et lien. Certains peuvent le faire, mais c’est assez rare…

Voilà pour votre allusion à « nos échanges ».

 

-- 2 ----

Puis vous me dites (encore !?) que vous « connaissez depuis fort longtemps mon blog de défense de l’anth ».

Mais c’est très bien ; ça me fait une belle jambe. Et donc ??? Qu’est-ce que cela apporte présentement « au débat » de me répéter cela ? Je ne comprends pas.

Spontanément, j’aurais juste envie de vous demander (il me semble que je vous l’avais déjà demandé dans ma dernière longue réponse) : « qu’en pensez-vous de ce blog ? ». Avez-vous des choses à redire ? Je vous y attends pour des échanges construits (obligatoire), respectueux (facultatif) et argumentés (vivement conseillé)… ha ha..

Je vous y attends, car c’est là que se trouve la longue réponse qui vous était destiné suite à « notre échange » sur votre blog (même si je n’étais pas sûr s’il s’agissait de la même personne – en fait il n’y a que vous comme Skeptic dans les pubs du Valais ??). Mais vous pouvez y répondre où bon vous semble. Même à minima, si vous n’avez pas trop le temps ou l’envie.

En attendant, la seule utilité de votre remarque (ici ressassée) est de me servir d’accusé de réception en qq sorte. Il vous a fallu la lire, ma longue réponse (peut-être juste en diagonal, ou juste le point 3 pour pouvoir me dire cela ici (en y faisant référence à moi : Paul 12)… 😉 Et puis vous avez bien spécifié, ici : « blog de défense » et non pas « blog de promotion », ce qui dément quelque peu mon développement précédent. Quelque part, ça fait plaisir : pour une fois que vous tenez compte d’un de mes propos (noyé dans mon pavé ; qu’il vous a donc fallu lire).. Ha ha.

 

-- 3 ----

Puis vient une affirmation : « à chaque fois que vous venez sous l’un de nos contenus c’est pour essayer de détourner un de nos propos ou pour user de grossier sophismes »

Il serait quand même opportun d’étayer votre affirmation par des exemples précis afin de pouvoir établir sa pertinence. Présentement, faites-vous allusion à ma question : « une spiritualité qui conspire » (sur votre blog) ? C’est ça ? Mais enfin c’était une question… Et je ne vois pas en quoi cela ne pourrait pas être une question légitime. Pour le reste de mes interventions, je vais les relire pour faire un fact checking (ha ha). 

C’est fait.

Sous votre vidéo Rudolf le cosmonaute (voir Annexe 2), j’avais écrit il y a deux ans environ :

« La chute de la vidéo est excellente.. C'est là la démonstration cruelle de l'incapacité de "Skeptics in the Pub" à distinguer l'essentiel de l'accessoire dans une œuvre. »

S’en est suivi un long développement argumenté (à lire en annexe 2) qui montrait l’impertinence de la construction de votre vidéo. J’en remets d’ailleurs une couche sous le fil de Manuel Levert.

Y-a-t-il eu là un quelconque détournement de vos propos ? Dites-moi..

Et un grossier sophisme ?

Hum, il va falloir argumenter car franchement quiconque (anthroposophe ou pas) lira avec intégrité et rigueur mon développement pourra constater qu’il est tout à fait cohérent et juste. Dans la vidéo Rudolf le cosmonaute, vous même, vous détournez le propos de Mr Oswald pour suggérer que, pour lui, les déclarations de Steiner sur « le cosmos » auraient été « fécondes et justes, 100 ans après ». Alors que dans l’interview il évoquait manifestement ce qui était factuellement fécond et visible dans le monde : éduc, agri, médecine (notamment).. Mais en rien l’astronomie !! Il suffit de regarder tout le reportage dont vous avez tiré cet extrait pour vos besoins. Il n'a pas dit : "toutes les idées [de Steiner sont] aussi fructueuses et bonnes" mais "des idées fructueuses et bonnes" ; donc pas forcément "toutes". "Des", c'est à dire : agri, pédag, médecine, finance.. Il est évident que l'astronomie anthroposophique ne connnait aucun développement fécond qui la ferait remarquer par le grand public, les milieux de l'astronomie et les médias, comme c'est factuellement le cas pour les domaines précités. L'astronomie (comme impulsion fructueuse ou non) n'a pas été évoquée une seule fois dans ce reportage (ni dans aucun autre reportage, ni par les anthroposophes d'ailleurs).

(Je rajoute ici : Un peu avant, Oswald a dit : "toutes ces impulsions sont restées dans l'art.." Il est vrai que cela peut se discuter. Le mot "toute" étant vraiment trop excessif.. Mais ici on parle d'impulsions qui ont influencé l'art. Il faudrait voir aussi la traduction étant donné qu'un traducteur aura vite fait de confondre "toutes [ces] impulsions" au sens de "tant d'impulsions" (profusion) avec "toutes les impulsions" au sens d'une exhaustivité.) 

J’ai ainsi fait apparaître que votre vidéo était construite sur …  un sophisme. Un abus. Je n’avais pas jugé bon d’employer ce terme, comme vous-même le faites gratuitement à mon endroit ici. Non, j’avais pris le temps d’établir la problématique avec un minimum de rigueur. Mais maintenant que vous me mettez ce terme sous le nez, je réalise que c’était bel et bien vous qui avez fondé cette vidéo sur « un grossier sophisme » abusant vos auditeurs (acquis à votre cause, donc sans esprit critique à votre endroit) et que vous me le ressortez gratuitement sous le joug d’un phénomène que ma psychologue de sœur appellerait : le retour du refoulé.. ha ha. Moi je dirai juste qu’il s’agit là d’un phénomène psy très courant chez les détracteurs de l’anth : la projection ! (sans doute s’agît il du même processus, après tout ; il faudra que j’en parle avec elle prochainement). Nous pourrions aussi parler, de manière générale, d’inversion accusatoire…

Bon, donc déjà votre « à chaque fois que vous venez sous l’un de nos contenus c’est pour essayer de détourner un de nos propos ou pour user de grossier sophismes » est réfuté (sous réserve d’un contre argumentaire sourcé, structuré et logique de votre part). Car une exception est suffisante pour réfuter votre « à chaque fois ». 

Mais nous pourrions passer en revue toutes mes interventions.

Aller, un autre exemple : La vidéo avec Marie Drihlon (Annexe 3).

J’avais répondu à Isabelle Vallon Dianor en lui suggérant que c’est peut-être aux professionnels de l’éducation de haut niveau (en science de l’éducation notamment) de déterminer ce qui est une pédagogie ou non, faisant référence à Heiner Ulrich. Marie Drilhon m’a rétorqué que les universitaires comme lui n’était peut-être pas au courant du quotidien réel des élèves Waldorf (comme si des centaines de millier d’élèves, et parents, ne pouvaient constituer un terrain fécond pour des enquêtes universitaires fouillées et approfondies), à quoi je lui avais répondu qu’il ne fallait pas prendre les universitaires (et particulièrement celui-là) pour des imbéciles. J’en profite pour ajouter ici que Heiner Ulrich est précisément très critique vis-à-vis de l’anth et qu’il déplore qu’elle se trouve au fondement de cette pédagogie. Mais comme il n’est en rien militant et qu’il est donc un scientifique de l’éducation intègre, il ne peut que constater le réel : il s’agît bel et bien « d’une pédagogie qui mérite pleinement son succès » (je vous file les sources si vous me les réclamez). Il sait bien qu’il y a des éléments anth qui la sous-tendent. C’est une évidence. Mais cela n’empêche qu’on ne peut nier que cette pédagogie a des résultats positifs ; quand bien même elle soumet les personnes qui rejettent l’anth à des dissonances cognitives. Le réel est le réel. Et la majorité des élèves Waldorf s’épanouissent dans ces écoles. C’est la raison de leur succès. Il me semble que si ce n’était pas une pédagogie féconde, il n’y aurait tout simplement pas autant d’écoles Waldorf dans le monde ; juste qq dizaines pour les enfants d’anthroposophes (avec pleins de « Grégoire Perra(s) » partout qui crieraient au scandale, voire au secours, depuis 1 siècle)..

Alors là, donc ?

« Détournement de propos », « Grossiers sophismes » , dites-vous… ?

Expliquez-moi ça, s’il vous plait… Expliquez ça à toute personne impartiale qui aime la précision, la cohérence, l’impartialité et la logique (dans "un échange", et dans l'abslolu) ; et accessoirement, l’intégrité… 😉

 

Ensuite il y avait eu la vidéo avec Grég et Stéphanie de Vanssay (Annexe 4) où j’avais mis en lien pas mal de références universitaires justement. Elle m’avait rétorqué (entre autre) que tous ces universitaires étaient mus par leur égos (vous relirez). Bref, il faut se faire une opinion en relisant l’ensemble, mais là aussi je ne vois pas trop où se trouve un quelconque détournement de je ne sais quel propos, ou un quelconque grossier sophisme. 

 

« à chaque fois que vous venez sous l’un de nos contenus c’est pour essayer de détourner un de nos propos ou pour user de grossier sophismes » dites-vous donc ?

Mr le Skeptic, vous racontez n’importe quoi. Et cette affirmation-là, je viens de la fonder sur une analyse longue et méthodique du réel de mes propos passé. A vous de montrer, éventuellement, en quoi je me trompe ou en quoi je ne suis pas intègre.

 

-- 4 ----

Puis vous évoquez « le domaine » de Mr DGNR Cyril.

Hum, à quel moment Cyril DGNR a-t-il véritablement parlé de son domaine ? Quand le fera-t-il enfin ? Voilà ce que j’aurai envie de lui demander. J’aurais sûrement beaucoup à apprendre. En attendant, il ne fait que parler d’un domaine qui n’est pas le sien : la biodynamie, et plus généralement, l’anth. C’est lui qui a bcp de choses à apprendre là-dessus (vraiment, je vous assure).

Je confirme que son domaine « dont ce n’est pas le mien » ; en m’adaptant à votre sémantique étonnante. Je vous aurais bien proposé la phrase : « son domaine ‘qui n’est pas le mien’ » ; mais je ne suis pas au fait des dernière réformes linguistiques en cours dans l’efficiente et merveilleuse éducation nationale. Vous-même devez être bien plus compétent que moi sur ce point. Passons.

Donc, effectivement, son domaine (la microbiologie) n’est pas le mien. Mais inversement, le mien (l’anth) n’est pas le sien (pardon, « le mien dont ce n’est pas le sien »). Or, je ne parle pas de son domaine à longueur de vidéos ; mais lui parle du mien. Du coup, pouvez-vous envisager un instant que je puisse être amusé par son dilettantisme et ses certitudes (les deux ensemble aboutissant au ridicule) ? Et adopter un ton de circonstance ?

 

-- 5 -----

« Cyril, un mauvais professionnel » ?

Hum, si j’ai bien compris, sa profession est : « professeur de biologie en lycée agricole ».

Je suis vraiment désolé si j’ai pu suggérer quelque part (où exactement ?) qu’il serait un mauvais prof de bio. Je n’ai aucun moyen d’en juger. Sur la forme de ses cours, son relationnel avec les élèves, sa pédagogie, je pourrais éventuellement me prononcer si toutefois j’assistais à quelques-uns de ses cours. Mais sur le fond, je dois admettre que je n’y connais pas grand-chose en microbiologie (je pourrais certes potasser quelques livres et écouter quelques vidéos sur le sujet -comme vous le faîtes tous les deux concernant l'anthroposophie-, mais cela ne me permettra pas d'atteindre son niveau de connaissance). Le jour où il fera des vidéos sur ces questions, je l’écouterai sagement et il ne me viendra sûrement pas à l’idée de laisser un commentaire critique ; peut-être quelques remarques sur des questions de paradigmes scientifiques de bases.

Par contre, il me semble avoir émis des doutes sur son expérience de scientifique (et non sur la réalité de sa qualification et de ses diplômes ; ce qui demande du travail et des qualités évidentes que je lui reconnais sans hésiter un seul instant). J’insiste donc sur le mot « expérience » car c’est bien ce mot que j’ai employé (je suis responsable de ce que j’écris et pas de ce que vous comprenez ou croyez lire). Certes, il faudrait que je regarde son CV, mais sa carrière semble juste débuter (non ?). En fait, pour que vous compreniez un peu mieux mes petites réserves, voici une vidéo YouTube d’un directeur de recherche de l’Inrae de Dijon :

Cette vidéo présente une étude scientifique qu’il a dirigé.

Lorsque l’on compare Cyril DGNR et le directeur de recherche en question (leur style, leur élocution, la forme et le fond de leur propos, leur rapport à internet) il est difficile, pour tout dilettante comme moi, de ne pas trouver Cyril DGNR un peu ridicule. Non ? Essayez d’être un minimum objectif..

Suis-je ici sujet à un biais, moi-même ? Serais-je là aveuglé par mon besoin irrépressible de décrédibiliser Mr DGNR, aveuglé que je serais par « mon dogme » ? Je pense vraiment, qu’objectivement, anthroposophe ou pas, matérialiste ou pas, ce que je dis est juste. Tout le monde peut le voir, le sentir et le comprendre : on voit un jeune homme à peine sorti de l’adolescence (qui en a encore les réflexes, les maladresses et les travers ; comme vous d’ailleurs) qui veut nuire à un mouvement (constitué d’hommes, de femmes et d’enfants qui veulent juste vivre leur vie comme ils l’entendent en agissants selon leur convictions et/ou leurs ressentis et en s’intègrant dans le contexte socio-culturel de leur époque) ; et ce jeune homme essaie, comme vous, de déployer des stratégies communicationnelles plus ou moins ridicules pour arriver à ses fins malveillantes. De son point de vue, il le fait avec bienveillance : il veut prémunir (en l’informant) une masse ignorante et crédule des dangers qu’il pense avoir déceler dans ce mouvement. Il a ainsi trouvé un débouché provisoire à son besoin (refoulé, selon ‘ma psychologue de sœur’ ; ha ha) de lutte héroïque contre le mal obscurantiste. On le voit se dépatouiller (avec du mérite néanmoins, car tout projet à mettre en œuvre demande des qualités) dans ses intentions de communication négatives depuis quelques temps.

Et donc, à côté, nous avons un adulte sérieux, un scientifique expérimenté, directeur de recherche à l’INRAE, qui expose les résultats de ses recherches. La modestie de son propos montre d’ailleurs sa maturité et sa nature de scientifique authentique (« pour l’influence des astres, cela dépasse mon domaine de compétence » dit-il sans l’ombre d’une moquerie). Il parle strictement de son domaine et ne s’aventure pas en dehors. A contrario, cela ne peut qu’imposer le respect.

Je pourrais comparer avec d’autres scientifiques ou ingénieur agronome (avec de l’expérience, cad avec une carrière déjà bien entamée, ou carrément derrière eux, bref avec de « la bouteille »). Ou encore, je pourrais comparer avec des agriculteurs ou des viticulteurs qui ont une vie entière consacrée au travail de la terre, en conventionnel, en raisonné, en bio puis en biodynamie. Qui, sans être des scientifiques de formations, ont une expérience, un parcours et une richesse humaine et professionnelle qui fait baisser la tête à toute personne un peu adulte. Mais il est vrai qu'un des travers adolescent (évoqué plus haut) est l'arrogence et le sentiment d'avoir tout mieux compris que les autres ; et d’être légitime pour tout expliquer sur internet.

Quelques exemples qui permettent de comprendre en quoi Cyril est passablement ridicule face à des agricutleurs ou viticulteurs qui ont de la bouteille et qui forcent le respect :

 

Source: Externe

(cliquez sur l'image pour écouter cette recente interview d'un biodynamiste expérimenté)

Je pourrais vous en mettre plein. En attendant, ces vies (avec leurs libres choix) ne sont pas respectées par beaucoup de détracteurs qui les voient ainsi : 

A la rigueur, on pourrait dire qu'au moins les rigolos de Brout canal assument clairement leur moqueries post-pubères (à la limite de l'abjecte quand on connaît la dureté du métier). Alors que Cyril les cachent derrière un semblant de sérieux. 

Bref. Voilà pourquoi j’ai pu adopter un petit air moqueur sous une de vos vidéos. D’ailleurs, je vous avais répondu là-dessus sous votre vidéo "Occulte Agriculture N°1"(dans mon fil de discussion suivi des "11 réponses", le commentaire qui commence par "je vous en prie", ici en Annexe 5). Sa casquette m’a amusé car cela me faisait penser à l’expression « casquette de .. » au sens « spécialiste de.. ».

Pour résumer : il est flagrant pour quiconque que Cyril n’a absolument pas de bouteille et d'épaisseur.

Bon, et donc vous me reprochez ça ? en parlant « d’attaques ad hominem »…

Diantre. J’espère qu’il s’est remis de « mon attaque »… (vous me faites rire avec vos expressions grandiloquentes..) ha ha..

 

-- 6 ----

Alors je serais donc un thuriféraire qui essaie de décrédibiliser toute personne qui se permet d’informer ou qui est critique envers mon dogme…

Je ne fais que mettre en lumière le manque de crédibilité objectif de ceux qui parlent de ce qu’ils ne connaissent pas, ou mal. Je le fais en m’appuyant sur 25 années de fréquentations du courant anthroposophique et de l’œuvre de Steiner. Il en est ainsi avec n’importe quel domaine de connaissance et d’expérience : ceux qui ont un intérêt réel (ou une passion) pour un domaine quelconque réagissent tantôt avec agacement tantôt avec ironie face à ceux qui s’improvisent spécialiste après une formation express 2.0.

Je mets aussi en lumière la différence notoire entre un directeur de recherche qui publie des études et un jeune prof de lycée agricole qui se sent exister en mettant en avant sa nature post-adolescente (à travers son logo « DGNR » à tête de mort, par exemple). Je n’invente rien.

Il y a bien sûr des scientifiques qui publient des études qui ne font état d’aucuns résultats significatifs concernant la biodynamie et je ne passe pas mon temps à tenter de les décrédibiliser. Ce serait ridicule de ma part. A ce niveau-là, seule une méta-analyse présente un intérêt. Il y en a diverses. Le jour où ce jeune homme qui DGNR cessera de donner des bâtons pour se faire battre (jeu de mot DGNR, tête de mort, casquette hip hop de circonstance, interview rock and roll bière, ton scolaire ridicule de mauvais youtubeur, etc..) et qu’il se fera embaucher à l’INRAE comme chercheurs et qu’il aura quelques publications derrières lui, je n’aurais plus rien d’objectif à mettre en lumière pour faire apparaître un quelconque manque de crédibilité factuel. Quand bien même ses publications scientifiques concluraient à l’inefficacité des spécificités de la biodynamie. A ce stade, il serait parti intégrante de la vie scientifique et je ne me sentirais absolument pas la légitimité et la compétence pour critiquer ses études complexes. Je ne pourrais que mettre en avant d’autres études qui contrediraient les siennes.

Donc, je pense que l’on peut dire que votre phrase (« .. thuriféraire qui essaie de décrédibiliser toute personne qui se permet d’informer ou qui est critique.. ») est un procès d’intention et une extrapolation abusive. Une pensée magique, selon votre vocabulaire.. Ha ha

Plus généralement, vous pensez vraiment que vous ou Cyril (aller j’arrête avec son « DGNR » ridicule) êtes plus à même d’informer sur l’anth que moi (25 ans d’étude indépendante des milieux anthrop, de lectures, d’expériences intérieures et d’échanges avec des « pro » et « anti ») ou que ceux qui font exister ce courant spirituel depuis 1 siècle par leurs productions intellectuelles et leurs réalisations sociales ?

Votre « il semble évident.. » est un petit délice sémantique que je déguste avec gourmandise.

« Thuriféraire » est une représentation de moi dont vous avez besoin pour éviter d’envisager l’hypothèse : « connaisseur ».

« Dogme » vous en avez besoin pour éviter d’envisager « domaine de connaissance et d’expérience ».

Et oui, du coup, je comprends tout à fait qu’en procédant à de telles caricatures, vous soyez fortement tenté d’user de sarcasme à mon endroit. Si vous étiez objectifs, croyez-moi, je serais de votre côté. Cela dit, même sans fondement, votre sarcasme ne me gêne pas et je ne vous l’ai pas reproché. Je l’ai juste qualifié : « humour condescendant ». Vous pouvez continuer car, en fin de compte, ça va finir par se retourner contre vous. Se moquer de ce qu’on ne comprend pas et qui ne rentre pas dans nos schémas et références figés, en fait, c’est juste nul… C’est un comportement immature et beaucoup de monde (en général) le perçoit de la sorte. Vous êtes dans un milieu qui fonctionne en vase clos (pourrions-nous dire : sectaire ? ha ha) et qui ne représente pas les tendances et aspirations de l’ensemble de la population (française, européenne et a fortiori mondiale). Par ailleurs, l’évolution a toujours fonctionné ainsi : le nouveau a toujours été raillé, moqué, combattu par les représentants de l’ancien, de l’établi… Jusqu’à ce que le vent tourne.. Et il faut être bien naïf pour penser qu’il souffle toujours dans le même sens. L’évolution est pleine d’humour et aime faire des pieds de nez… Lisez le livre (dont le titre illustre mon propos de Steiner) : 

Source: Externe

 (cliquez sur l'image)

 

Mais en attendant, vous n’avez (encore) pas répondu aux questions que je vous ai posé à la fin de mon commentaire précédant ; montrant ici encore à quel point vous n’êtes pas dans un véritable échange avec moi. Vous vous en foutez complètement de l’échange, en fin de compte. Pas moi. Tant pis pour moi et pour « l’échange » potentiel qui pourrait être intéressant, ne serait-ce que sur la forme.

 

-- 7 ----

Vous me dites pour finir que je ne réagis pas à vos vidéos (sans doute « une inversion accusatoire projective refoulante » - ma lacanienne de sœur va me rendre dingue !! ha ha). Relisez, là encore, toutes mes interventions sur votre chaine et vous verrez que, objectivement et tout simplement, ça dépend. Parfois je réagis à tel propos précis d’une vidéo, parfois à la construction argumentative de la vidéo, parfois à un commentaire ; parfois je suis sérieux et donne énormément de références, parfois je m’amuse un peu. Donc votre résumé unilatéral et sans nuance est à l’image de votre jugement de l’anth : irréaliste, léger et subjectif.

De manière générale, les milieux anthrop, dans leur diversité, réagissent aux critiques d’où qu’elles viennent et quelle que soit leur nature ; et ce, dans des livres entiers, des articles, voire même en invitant certains détracteurs (je ne parle pas de petits youtubeurs ridicules mais d’universitaires dont les productions font quelque peu autorité) à débattre au Goethéanum. Beaucoup d’anthroposophes se saisissent de chaque critique et les analysent méthodiquement les unes après les autres.

Tenir compte de tous ces livres et articles, comme les anthrop tiennent compte des livres et articles critiques depuis des décennies, serait la moindre des choses lorsqu’on veut soi-même hurler avec les loups en se lançant dans « une carrière » de détracteur de l’anth. Car le problème est que les hurlements sont toujours les mêmes, et ça finit par devenir lassant.. Quand on essaie de prendre le train en marche (critiques et contre-critiques argumentées), il faut s’enquérir des arguments d’en face qui existent depuis très longtemps. Les anthroposophes et sympathisants le font, les détracteurs (a fortiori, les nouveaux) quasiment pas..

 

Exemples de livres qui répondent scrupuleusement aux détracteurs

et donnent toutes les informations et réflexions nécessaires

pour se faire librement une opinion :

(cliquez sur les images) 

-Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe

-Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe

-Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe

 

 

Exemples d'articles, qui font de même, en vrac  : 

(cliquez sur les images)

Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe

Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe

Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe---Source: Externe

 

Ce qui est un peu dingue, c'est que les nouveau détracteurs en herbes, comme vous, ne comprennent pas qu'ils ont pris un train en marche, avec des arguments, des faits et des infos qui sont établis depuis longtemps et qu'il faut prendre en compte, s'ils veulent vraiment que leur critiques, très souvent infondées, ne se dégonflent pas avec le temps.. Bien sûr, s'ils savent qu'ils mentent (directement ou par ommission), et que leur objectif est clairement de créer une fausse image médiatique de l'anthroposophie et de ses réalisations sociales, c'est une autre histoire. Nous serions dans de la malhonnêteté pure et simple. Mais j'ai comme l'impression que certains sont vraiment ignorants, qu'ils ne comprennent vraiment pas, et que par conséquent ce sont de simples idiots utiles et pas d'affreux communiquants cyniques. 

Où vous situez-vous, vous même ? 

 

En attendant, vous avez l’air intéressé par mes réactions potentielles à votre vidéo ("Si non, auriez-vous quelques choses à dire sur le contenu de la vidéo pour une fois ? Toujours pas ? Bon.") , je vais vous faire plaisir : avant même notre présent échange, j’avais commencé à commenter méthodiquement votre travail militant de youtubeur. Je l’ai également publié ici sur ce blog pauldouzien où JB Meybeck se sentait un peu seul depuis un an.. Ha ha.. 

Source: Externe

(cliquez sur l'image) 

Bonne lecture. ..

.. pour un futur échange ? Ha ha.. Je rêve un peu trop.. Je crains qu'il ne vous faille rester dans votre système en vase clos, entre détracteurs (biais de confirmation oblige) et continuer à projeter cet enfermement mental sur les anthrop. Ineptie totale car bcp d’anthrop sont bien plus ouvert au monde que vous ne le présumez et parfois plus compétent que Cyril et vous en sciences académiques (matérialiste). Et ceux qui ne le sont pas (comme moi) s’intéressent souvent aux détracteurs et à leurs « arguments » (en détail depuis 20 ans, en ce qui me concerne). Car c’est stimulant lorsqu’on est dans quelque chose de juste et en phase avec le réel. C’est lorsqu’on est en dissonance avec ce dernier qu’on fuit tout débat et tout échange.. Hein, Mister The Skeptic in the Valais ?  

 

Bien à vous,

 

Paul 12

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité